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  • : Le blog de Louis Rémy
  • : Pour les férus de SF et Fantaisie, un lieu d'échange et de discussion avec quelques récits disponibles.
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  • Louis Rémy
  •  Passionné de SF et fantaisie, je suis un lecteur assidu de ces ouvrages comme des films qui en découlent ce qui m'a conduit sur le tard à l'écriture tout naturellement. J'aime les sports individuels plus que les collectifs dont le tennis de tabl
  • Passionné de SF et fantaisie, je suis un lecteur assidu de ces ouvrages comme des films qui en découlent ce qui m'a conduit sur le tard à l'écriture tout naturellement. J'aime les sports individuels plus que les collectifs dont le tennis de tabl

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 22:15

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Enfin disponible sur Chapitre, Amazon et Alapage le dernier opus de Rémy Christopher

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 18:15

Je vous propose deux livres : un de SF qui est aura une suite
 Il s'intitule : GAIA, terre éternelle de l'auteur Rémy Christopher ou Christofer

numéro ISBN 9782332464590 livre papier

                                                  l'autre genre fantasy s'adressant plus particulièrement aux jeunes à partir de 8 ans

Il s'intitule : Les aventures extraordinaires de Bamboula, enfant de la brousse et de la savane du même auteur

numéro ISBN 9782332494474

Les deux ouvrages sont disponibles sur les sites :

d'Edilivre, Amazon, Alapage, Chapitre

Bonne lecture

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 21:15

Toujours aucune réponse concernant l'édition de mon dernier jet malgré les modifications. Espere toujours.1654-dragon-WallFizz.jpg

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 13:32

 

 

Tome I : Synthèse d'humanités                           Tome II : Planète à l'agonie

                La terre des géants                                                Synthèse d'humanités II

 

 

Disponibles sur www.manuscrit.com

                              www.amazon.fr

                              www.abebooks.fr

                              www.alapage.com

                              www.chapitre.com

                              www.PRICEMINISTER.com

 

et                           la FNAC

 

 

Auteur : Louis Carrion

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 13:52

Aux bloggeurs qui visitent mon blog, je leur surggère de laisser des commentaires voire des critiques sur mes textes car pour moi c'est une vision extérieure que je n'ai pas trop impliqué par ma prose. N'étant pas impartial tout comme mes proches, j'aspire à avoir d'autres avis sur le roman que j'élabore.

 

Merci

Par les chemins

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:16

Malheureusement, après de nombreuses rectifications, mon ouvrage est bloqué entre les mains de mon éditeur qui me fait du chantage. Les éditions Le Manuscrit avait comme vocation d'aider les auteurs non connus à éditer leurs oeuvres hors je me rends compte que, comme beaucoup d'éditeurs en ligne, ce n'est que l'appât du gain qui les guident et pour cela demandent que l'on fasse de nombreux achats nous mêmes par l'entremise d'amis, de relations. Je ne comptait pas devenir un écrivain célèbre mais espérait malgré tout réussir à éditer cette trilogie entièrement. Ce qui me désole aujourd'hui c'est d'avoir cru en leurs promesses. Je n'aurai sans doute jamais le dernier tome édité ce qui va m'amener à vous le proposer dans quelques temps sur mon blog et cela gratuitement puisque vous participez à la vie de ce blog. Je vous en remercie.

 

Louis Rémy

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 22:51

 

 

 

 

 

Extrait court du Roman Planète à l’agonie (Synthèse d'humanités 2)

 

L'EVANGILE SELON TIKAN ENOUL

Assit à son bureau, Tikan Enoul tapait depuis des jours et des jours sur son ordinateur. Il ne se rasait plus, mangeait sur le pouce et ne dormait que trois heures par nuit. Ses yeux se fermaient par moment mais il continuait malgré tout. Mais pourquoi cet acharnement ? En quoi ces lignes avaient-elles tant d'importance pour lui ? Le seul moyen de le savoir est de lire par dessus l'épaule de ce drôle de personnage.

 _ Conscient de l'étrangeté de mes écrits, je tiens à rapporter par le menu tout ce qui m'est arrivé. Mon aventure débuta sur un quiproquo. Le journal pour lequel     j'observe les forums en free lance a reçu des lettres de menace à cause de l'article paru sous ma plume. Apparemment dénoncer les carences de l'état est devenu répréhensible.

Dans l'intention de me protéger contre une éventuelle action en justice, le directeur m'a offert sur un plateau un reportage, mon objectif étant de faire la lumière sur une récente découverte que nous appellerons le temple de la lune. Il m’a donc fourni des billets d’avion pour le Mexique, un plan et la traduction d'une table sur la genèse trouvée soi-disant sur ce site proche de la Colombie. Le texte est bien différent des anciennes religions que nous connaissons. Comment mon Boss l'a-t-il eu, ça je ne le sais mais cela relance une hypothèse encore vivace qui n'a rien à voir avec l'évolution de l'espèce selon Darwin.

Ces mises au point étant faites, je commencerai mon périple par mon arrivée sur les lieux. En fait, j'ai visité une grande partie du Brésil après une rapide visite de la cité de Teotihuacan. C'est à cette occasion que j'ai rencontré un collaborateur au projet. Il m'a confié les photos originales de la stèle rapatriée au Vatican par des archéologues sous contrat. L'écriture est une énigme, elle s'apparente au sumérien ancien avec un code assez élaboré, chose impossible sous une telle latitude. Un saut de plusieurs milliers de kilomètres dans un avion tout droit sorti d'un cimetière d'épaves et me voilà sur un aéroport de fortune au Pérou où une jeep m'attendait. Le chauffeur s'appelait Larry Steiner, c'était un ami de longue date. Toujours à l'affût d'une découverte, cet aventurier sillonne le monde dans l'espoir de ramener des reliques confirmant le culte de Gaia, la terre mère. Heureusement que Steve avait recruté des mercenaires car l'endroit n'était pas sûr. Nous sommes proches de la Colombie où les trafiquants contrôlent des domaines inaccessibles aux forces de l'ordre. Nous marchions depuis des heures,  surchargés comme des mules faute de ne pouvoir utiliser les véhicules terrestres. Je savais que nous passerions au moins deux jours dans la jungle inextricable en suant sang et eau. Dire qu'un chemin plus direct existait mais nous avions comme consigne la discrétion. Mon collègue Larry était un grand gaillard contrairement à moi. Je dis bien était, vous comprendrez par la suite. Fervent admirateur d'Harrison Ford dans son rôle d'Indiana Jones, il s'habillait avec la même désinvolture. Le fouet à la ceinture et le chapeau à large bord avaient de quoi surprendre. En dehors de ça, il avait une bonne corpulence avec de bons muscles. À quarante ans, il avait déjà les cheveux blancs et ses iris bleus inquisiteurs étaient méfiants envers tous nouveaux venus. Il ne quittait pas des yeux nos hommes d'escorte, des baroudeurs se vendant au plus offrant. Comme il avait raison.

Nous fûmes trempés par une pluie soutenue. Durant une demi-journée, il tomba pratiquement l'équivalence d'une semaine de pluviométrie. En pataugeant dans la boue, nous nous battions contre une végétation luxuriante en constante régénération. Elle se développait à une allure impressionnante. Tout juste avions nous le temps de nous glisser entre les arbustes, nous écorchant aux branches basses et aux troncs rugueux. Le déluge se tarit comme si l'on avait fermé un robinet et le  soleil réapparut au-dessus des cimes des grands arbres. La chaleur qui suivit cet intermède mouillé donna aux moustiques l'opportunité de se nourrir à bon compte. Nos corps attiraient des colonies de ces coléoptères suceurs de sang. Nous avions beau nous enduire de répulsif, rien n'y faisait. Nous étions assaillis et ma peau se couvrit d'une multitude de boutons qui démangeaient terriblement. En dehors de cette guerre de tous les instants, nous devions dormir à la belle étoile dans des clairières dégagées à la machette. En plus, il fallait faire attention aux serpents qui avaient la mauvaise habitude d'entrer dans nos bottes dés la nuit tombée. Il faut dire qu'en deux mille huit, nous n'étions pas plus avancés qu'au siècle dernier. Nous devions faire des tours de garde, entretenir un feu avec la sensation de danger permanent. À ceux qui rêvent à ce genre d'aventure, je leur conseille de bien réfléchir aux conséquences. Pour moi, ce fut un calvaire. Boursouflé, épuisé, lessivé, je ne pensai pas survivre à tant de désagréments. Mais qu'est ce qui m’avait pris d'accepter ce travail d'investigation. Je ne suis pas un homme de terrain nom d'un chien ! Le boss m'aurait-il adroitement forcé la main, m'avait-il menti ?

Fiévreux, courbaturé, je finis sur un brancard, heureusement que nos gorilles possédaient toute une pharmacopée. Sans doute une habitude prise lors de leurs pérégrinations dans la jungle. Nous démontâmes enfin nos tentes pour la dernière fois. Encore quelques kilomètres et nous étions arrivés à destination.

Ce que je vis, éclairé par les rayons du soleil, me stupéfia. Du temple, l'on ne visualisait que la moitié du sommet de forme circulaire. À vue de nez, il mesurait cent mètres de haut et sa circonférence était d'au moins sept cent mètres. La majeure partie était prisonnière de la végétation qui montait à l'assaut des pierres disjointes. Nos prédécesseurs avaient dégagé la zone, limitant les fouilles à un cercle. C'est certainement là qu'ils avaient découvert la stèle. Le quadrillage délimité par des rubans de chantier était encombré de différents outils. Il y avait des pioches, des grattoirs, des tamis, des brosses, des massettes et des burins, toute la panoplie des chercheurs       d’antiquités. Pourtant une chose clochait. Où donc se cachaient les gardiens du site?

Nous entreprîmes aussitôt la fouille du secteur, Larry et moi d'un côté et nos gars de l'autre. Nous ne découvrîmes pas âme qui vive. Il me semblait que mon contact m'avait affirmé que des autochtones grassement payés veillaient sur cet endroit pour éviter les vols. Cette absence m'inquiétait. Larry me rassura, dans la jungle, il y a souvent des imprévus. Ces paysans avaient leur famille qui  espérait leur retour pour le travail de la terre ou pour les récoltes, en particulier la  coca.

Mon ami prit l'initiative d'interrompre les recherches et proposa que nous nous installions. Je laissai nos gars s'en occuper, moi même étant du genre maladroit. Je m'éloignai donc dans l'intention d'explorer un peu ce secteur. L'on devinait de nombreuses ruines prisonnières des plantes géantes. Les arbres prenaient racine dans les fondations en soulevant les briques de granit. Quant aux maisons d'habitation, elles ne possédaient plus de toiture et des patios ne restaient que des colonnes fragmentées. Une trouée dans la végétation dense me permis de m'approcher d'une sorte de petite rotonde. L'effondrement du plancher végétal avait emporté le mur de soutènement. La construction ne tenait que par miracle. Au fond de la fosse, je perçus un éclair lumineux, ce qui attira ma curiosité. Malgré ma peur panique, il faut vous dire que je suis claustrophobe, j'entrepris la descente en  m'accrochant aux branches. En bas, je pris l'objet de métal et l'examinai. Il s'agissait de la boucle d'un ceinturon. En regardant de plus prés, après avoir accoutumé mes yeux à la pénombre, là où j’avais récupéré l'objet se tenait un individu allongé dont il ne restait que les os. Sur le moment, je me demandai quel insecte pouvait nettoyer aussi bien un cadavre. Je l'appris aussitôt à mes dépends car en bougeant, j'avais rameuté des millions de fourmis rouges. Déjà, elles montaient sur moi dans l'intention de m'ajouter à leur menu. En me secouant, je m'agrippai aux lianes pendantes tout en appelant à l'aide. Toute l'équipe accourut pour me tirer de ce piège. L'on me remonta avec quelques fourmis en prime. Je n'informai personne sur ce qui avait motivé ma descente dans la fosse pourtant il fallait m'en ouvrir à l'ami Larry, discrètement. Celui-ci, hors de lui, m'apostropha me traitant d'imbécile, d'idiot, d'abruti. Il n'eut aucun mot aimable. Quant à moi, je faisais profil bas, pas question de rebiquer. J'avais mérité sa fureur. Le soir venu, j'en profitai pour réfléchir au retentissement de ma découverte. Je devais mettre Larry au courant. Je me glissai hors de ma tente, en prenant grand soin de ne pas me faire repérer par quiconque, et me faufilai en douce dans celle de mon ami. En deux mots, je lui contai sur quoi j'étais tombé et lui donna la boucle avec le portefeuille que j'avais récupéré entre les racines au moment où l'on me secourait. Je le vis blêmir. Je sus par lui le nom du malheureux, Hermann Sracker, il était en relation avec Larry. C'était grâce à lui que nous nous étions imposés dans cette recherche et les mercenaires assurant notre sécurité faisaient équipe avec Hermann. C'est eux qui nous avaient certifié que celui qui dirigeait les fouilles avait dû s'absenter pour faire son rapport au sponsor qui couvrait toutes nos dépenses. La conclusion était évidente, nous étions nous même en danger. Il fallait que nous nous échappions de cette souricière. Larry récupéra son barda en me recommandant d'en faire autant. Puis, ainsi équipés, en contournant l'homme de faction, nous prîmes la poudre d'escampette. Nous  devions trouver une route praticable si nous voulions prendre de l'avance. L'espérance de vie en forêt tropicale est réduite durant la journée, la nuit c'est pire. Nous courrions comme des dératés en butant sur les bosquets. Peu féru de sport, je soufflai comme un asthmatique, me languissant de retrouver mon bureau où le calme régnait. Quand je tombai, Larry me ramassait. Jamais il ne jura sur ma maladresse, c'était un véritable pote. Des appels venant de notre droite nous           apprirent que la poursuite était entamée, nous étions perdus. C'est ensuite que je   compris le sacrifice de Larry, quand il se sépara de moi, je crus qu'il m'abandonnait. Il me laissa, partant en courant à gauche en gueulant comme si nous étions ensemble de façon à attirer sur lui les mercenaires. Des coups de feu percèrent la nuit auxquels répondirent des rafales d’uzis, ça crépitait de partout. Abattu, je m'avachis incapable de me repérer dans ce dédale. J'avais envie de pleurer. Malgré l'horreur de ma situation, je me levai en continuant en aveugle. Ma méconnaissance de la forêt me sauva la vie. Trébuchant, je perdis l'équilibre et me mis à rouler en me cognant durement sur des formes indistinctes. Je fus soudainement happé par une cavité dans laquelle je chutai. J'avais un mal de tête atroce et je respirai péniblement avec une douleur lancinante à la poitrine. J'attendis un peu avant de bouger, le moindre effort exigeait des forces que j'étais loin de posséder. Trop atteint, je me recroquevillai dans un coin et m'endormis brièvement. À mon réveil, je frissonnai ne pouvant réchauffer mes membres endoloris. Pensant bien faire, je me résolus à effectuer les premiers pas. Petit à petit, je m'éloignai de l'endroit en m'enfonçant sous terre. Je savais que je ne pouvais grimper dans mon état, la seule solution était de suivre le boyau.

Mon sac pendait lamentablement mais je l'avais toujours avec moi. Je   l'ouvris donc et puisai dedans. La gourde était intacte, je pus me désaltérer et étancher ma soif. Du coup, je m'offris trois barres de céréales. Mon arrêt se limita à quelques minutes. Tant que j'étais chaud, je ne ressentais pas la douleur alors pas question de s'arrêter trop longtemps. Combien d'heures ai-je passé en tâtonnant les parois granuleuses, ça je ne le sais mais j'avançai coûte que coûte dans ce monde plein de noirceur. Non fumeur, je ne  possédai ni briquet, ni allumette quant à la torche je l'avais oublié sous la tente de Larry. Comme je regrettai ta disparition mon ami l'aventurier. Toi, tu aurais su que faire en la circonstance.

Je stoppai régulièrement pour m'alimenter. Le sommeil me surprit à quatre reprises ce qui m'évita de penser à ma situation. Au bout du tunnel, bingo, je débouchai sur une galerie. Des murs émanaient une faible lueur renvoyée par les lapis scellés aux moellons. J'en profitai pour évaluer le meilleur choix. Apparemment, je commis l'erreur de remonter en m'épuisant plus que nécessaire et j'eus à faire front à une nichée de serpents colériques. La peur me paralysa un moment puis je courus dans le sens inverse en prenant mes jambes à mon cou. La poitrine me  brûlait et je suffoquai. La douleur m'arracha un hurlement au moment ou emporté par mon élan, j'allai m'aplatir contre le mur. Il s'écoula un certain temps avant que je ne reprenne mes esprits. Cela m'éblouit au moment où je me redressai péniblement, j'en avalai la salive de travers. Là, face à moi, un sanctuaire me barrait la route. Il appartenait à un édifice monumental mais enterré sous des tonnes et des tonnes de terre. Vous me connaissez, je ne peux résister à ma curiosité. Je décidai de franchir le porche de ce pyramidion si tentant. À l'intérieur pas d'autel ni de statue. J'hésitai à profaner un tel lieu aussi ai-je jugé bon de laisser dormir le passé. Je fis alors les sept pas qui changèrent ma vie. Ce dont je me souviens c'est d'un déplacement dans le noir absolu, d'une dégringolade sans fin puis d'une projection dans un monde étrange où sévissaient la violence et la barbarie. Le sexe, l’argent et le pouvoir avaient prédominance et malgré le fait que ce monde soit considéré comme technologiquement avancé, il n’en était pas moins décadent. Il me rappela un peu notre propre histoire mais à une époque reculée quand les romains, après avoir conquit la majeure partie du globe, sombrèrent dans la facilité et se virent anéantis par les hordes venant du Nord.  

 

 

 

 

 

 

 

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 22:04

Sur WWW.Manuscrit.com

 

Sont disponibles deux romans de SF dont Synthèse d'humanités au sous titre de Terre des géants et Planète à l'agonie au sous-titre de Synthèse d'humanités tome II. L'auteur est Carrion louis nouveau venu dans l'écriture.

Ces romans sont à commander directement sur le site cité soit en numérique soit en papier.

Possibilité de les obtenir en format papier seulement sur :

                                                                                                                                           alapage.com

                                                                                                                amazon.fr

                                                                                                                abebooks.fr

                                                                                                                chapitre.com

Extrait court de Synthèse d'humanités tome 1 (La terre des géants)

 

 

 

 

Marq demanda à Baral et à Javaval de sillonner les différents chemins en repérage. Lui, Jarnac avec Gouvil en couverture, se réservant le versant

opposé. Les solaires perdirent la journée en vaines recherches, à part la maigre végétation, ils ne relevèrent aucun indices majeur. Las de fouiller les cavités, les  orifices supposés artificiels, le pharaon confia son intention de tester celui pour lequel il avait fait ce détour.

Au bivouac, Marq répondit aux questions des Hourks, Jarnac étant dans la confidence depuis le début. Ils grignotèrent plus qu’il ne mangèrent puis le soir venu, ils s’assoupirent sous un ciel étoilé. Le garçon fut arraché au sommeil et tel un somnambule se leva. Jarnac surprit le mouvement, se retournant, il vit le Pharaon franchir les buissons délimitant leur camp de fortune. Quand Marq escalada la pente Nord, il le suivit en récupérant ses armes de jet. Glissant et dérapant sur les mottes, le garçon monta comme téléguidé, il mit trois heures avant de se figer. Son garde du corps essaya de voir ce qu’il fixait tant intensément. Il s’agissait d’un hallier se dressant contre la pierre dénudée. Comme le lui avait enseigné Sondar, Marq oublia son corps et étendit sa perception extrasensorielle de façon à transpercer la matière inerte. Il surprit un sas de calcédoine surveillé par sept boules se croissant en une trajectoire elliptique proche de la perfection. Elles détenaient une force capable de fondre les aciers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

142

 

 

 

 Utilisant sa capacité d’inversion, le pharaon déchargea les sphères, neutralisées, celles-ci réintégrèrent leur nid.

L’énergie captée alimenta les circuits intégrés commandant le sas, l’intensité permis une ouverture immédiate. Les buissons s’écartèrent de devant un trou béant. C’est alors que Jarnac se manifesta surgissant des fourrés. Le Pharaon ne parut pas étonné de cette présence amicale.

        _Seigneur, tu vas t’engager dans ce trou ?

        _Mon ami, comme tout un chacun, j’ai un destin tracé depuis ma naissance et cela en fait partie.

        _ Laisse-moi te couvrir.

        _Jarnac, je dois te prévenir que nous allons affronter l’inconnu, le danger rôde partout.

        _ Ma mission est de te protéger, t’en souviens-tu ?

        _ Evidemment et tu auras un autre rôle à jouer dans un avenir proche.

        _ Il y aurait-il un rapport avec Sarpova ?

        _ Oui et non. Je me risque, prêt ?

        _ Et comment.

Marq, d’abord, Jarnac ensuite, nos deux téméraires s’engagèrent dans cette antre où la noirceur avalait la moindre parcelle de lueur lunaire. Les nuages s’étaient retirés durant la nuit donnant à Bearetz l’opportunité de fréquenter Ha-nephilin pour la baigner de son radieux éclat.

La frontière fut vite dépassée, en furetant, le Pharaon récupéra deux flambeaux métalliques, il en tendit un au rabatteur Jarnac. Ils s’allumèrent dès que la paume de leur main les eurent réchauffé.

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

143

 

 

La lumière était renvoyée par la surface vitrifiée des parois. Le système de défense au repos, trahit par le flash avait de quoi ébranler le courage d’un guerrier vétéran. Sitôt le Pharaon et son acolyte sur les pavés disjoints, la protection du passage se rétablit. La mine soucieuse de Marq n’échappa  pas à Jarnac. La curiosité fut la plus forte et les deux Solaires s’enfoncèrent dans le couloir qui les attendait. L’inclinaison dépassait à peine les cinq degrés mais était constante. Des excroissances, prisonnières du ciment liant les pierres, diffusaient un éclairage parcimonieux comme à travers un verre dépoli. Le Pharaon s’interrogeait sur l’identité des bâtisseurs car ici se côtoyait ancien et futuriste. Succéda un conduit impossible à dater illuminée par des brûleurs photoniques, la poussière recouvrait le sol que nulle empreinte n’avait souillé. Les pas de Jarnac soulevaient ce poussier gris sentant le charbon, en le respirant, il avait des quintes de toux et des éternuements. Marq, impassible, continuait malgré les toiles d’araignées se balançant mollement, respectables chevelures cotonneuses. Elles se prenaient dans les vêtements, agressaient les visages offerts. Le garçon en avait cure, il progressait sûr de lui, sa hardiesse le conduisit sans erreur sur un gouffre à la mesure des dimensions de la montagne rouge. Il n’avait pas hésité un instant sur la direction à prendre, les divers croisements n’avaient pas de secrets pour lui.

 

 

 

 

 

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