Marq demanda à Baral et à Javaval de sillonner les différents chemins en repérage. Lui, Jarnac avec Gouvil en couverture, se réservant le versant opposé. Les solaires perdirent la journée en vaines recherches, à part la maigre végétation, ils ne relevèrent aucun indices majeur. Las de fouiller les cavités, les orifices supposés artificiels, le pharaon confia son intention de tester celui pour lequel il avait fait ce détour.
Au bivouac, Marq répondit aux questions des Hourks, Jarnac étant dans la confidence depuis le début. Ils grignotèrent plus qu’il ne mangèrent puis le soir venu, ils s’assoupirent sous un ciel étoilé. Le garçon fut arraché au sommeil et tel un somnambule se leva. Jarnac surprit le mouvement, se retournant, il vit le Pharaon franchir les buissons délimitant leur camp de fortune. Quand Marq escalada la pente Nord, il le suivit en récupérant ses armes de jet. Glissant et dérapant sur les mottes, le garçon monta comme téléguidé, il mit trois heures avant de se figer. Son garde du corps essaya de voir ce qu’il fixait tant intensément. Il s’agissait d’un hallier se dressant contre la pierre dénudée. Comme le lui avait enseigné Sondar, Marq oublia son corps et étendit sa perception extrasensorielle de façon à transpercer la matière inerte. Il surprit un sas de calcédoine surveillé par sept boules se croissant en une trajectoire elliptique proche de la perfection. Elles détenaient une force capable de fondre les aciers.